Emballages biodégradables

L’emballage biodégradable est le remède miracle de l’industrie alimentaire actuelle. Il se distingue de l’emballage conventionnel en ce sens qu’au lieu de simplement contenir les aliments dans un espace défini, il les enveloppe, les protégeant des éléments extérieurs ou les séparant de leur contenant.

Pour amorcer cet article, je vous invite à réfléchir au nombre de fois où vous consommez des produits emballés chaque semaine. Que ce soient des friandises, des barres énergétiques protéinées que vous utilisez pour vos séances de sport, le kebab que vous dégustez en vous disant « je le mérite aujourd’hui », combien de fois cela se répète ? Faites l’expérience pendant une semaine, comptez combien de fois vous avez ouvert un emballage pour le jeter directement à la poubelle, et je suis convaincu que vous serez surpris. J’ai effectué ce test cette semaine et ai utilisé au total 32 emballages en plastique et en aluminium.

La réalité est que les emballages nous entourent, au sens propre du terme, notamment si vous vivez dans une région côtière. Cette constatation a été mise en évidence par un article publié par National Geographic, qui rapporte que les emballages en plastique sont désormais plus présents sur les plages que les mégots de cigarette.

Les emballages non biodégradables génèrent des tonnes de déchets

Personne ne vous demande de renoncer aux barres énergétiques, ni même à votre kebab favori. Bien sûr que non ! Cependant, la raison pour laquelle il est préférable de consommer des aliments emballés dans des emballages biodégradables repose sur une question de mathématiques élémentaires.

Imaginons que le consommateur moyen en France utilise autant d’emballages non biodégradables que moi chaque semaine (soit 32). Si nous multiplions cela par le nombre total de semaines dans une année (54), par la population totale de la France (67.75 million), et par une moyenne de 5 grammes par emballage, nous aboutissons à un total de 409 104 tonnes d’emballages non biodégradables par an. Rien qu’en France, en une seule année.

Autrement dit, il s’agit de 409 104 tonnes de déchets qui mettront environ 150 ans à se biodégrader, affectant les écosystèmes, les cours d’eau, les montagnes, les animaux, etc.

Le véritable problème ne réside pas uniquement dans la production d’une telle quantité de déchets toxiques pour les écosystèmes en une seule année, mais dans le fait que les déchets issus d’emballages non biodégradables augmentent d’année en année, envahissant déjà les espaces naturels occupés par les êtres humains, comme les plages.

Poursuivant cette démarche mathématique dans cet article, faisons un autre calcul. Si l’on considère que l’espérance de vie moyenne en France est de 85,7 ans, nous réalisons que notre génération, à ce rythme, produira plus de 34 millions de tonnes de déchets issus d’emballages qui ne se seront pas biodégradés au moment de notre décès. Cet effet sera cumulatif si nous n’agissons pas pour y remédier. Mais que pouvons-nous faire pour y remédier ?

Les avantages des emballages biodégradables

Les emballages biodégradables sont la clé pour résoudre le problème de la pollution due à ce type de déchets. Ils mettent en moyenne un an et demi à se biodégrader (soit 1 % du temps nécessaire aux autres types d’emballages). En appliquant les calculs précédents, un pays entier produirait un total de 409 104 tonnes de déchets facilement biodégradables au cours de toute une génération, par rapport aux 34 millions de tonnes que nous produisons actuellement. Autrement dit, une réduction de 98,8 % des déchets issus d’emballages, et une suppression totale des déchets issus d’emballages non biodégradables en 83,58 ans.

Bien entendu, un tel scénario est actuellement irréalisable en raison de questions législatives, logistiques et de production. Cependant, si nous commençons progressivement à privilégier ce type d’emballages par rapport à ceux qui ne sont pas biodégradables, nous pourrons avoir un impact positif sur l’environnement. Chez Greenvase, nous nous engageons résolument à atteindre cet objectif.